Nos élèves ont également participé au concours photo du prix des lycéens mettant en scène le corpus des livre de la sélection.
La sélection est la suivante :
1 : Emmanuelle Bayamack-Tam, Arcadie
Au domaine de Liberty House réside une étrange communauté : naturistes, électrosensibles, déments séniles et autres inadaptés y réapprennent à vivre et jouir sans entraves. C’est là que Farah, quatorze ans, et ses parents ont trouvé refuge. Mais au milieu de ce drôle de paradis, l’adolescente peine à s’épanouir. Et pour cause : sa seule certitude – être une fille – vient de voler en éclats.
2 : Catherine Cusset, Vie de David Hockney
« Peut-être n’éprouverait-il plus jamais de passion comme celle qu’il avait sentie pour Peter, mais il restait la perfection de l’amitié, la beauté des cyprès sur les collines et la joie que donnait le travail. Et s’il oubliait Peter, s’il réussissait à vivre sans lui, ce dernier ne reviendrait-il pas? Personne n’était attiré par la tristesse et la mélancolie. Mais par la gaieté, la force, le bonheur, oui. »
3 : Timothée de Fombelle, Neverland
« La chambre de mes grands-parents était la tour de contrôle de notre univers. Mais ni le tapis épais, ni les tiroirs remplis de trésors, ni même cette minuscule télévision couleur installée là un jour de folie moderne, rien de cela n’était l’essentiel du rayonnement de la chambre du premier étage. Ce qui faisait battre notre cœur en y entrant, c’était nos grands-parents et la manière qu’ils avaient de nous en ouvrir les portes. »
4 : Éric Fottorino, Dix-sept ans
« Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour. » Un dimanche de décembre, Lina livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance si longtemps cachée, cette femme dont on a forcé le destin depuis l’adolescence laisse alors éclater toute son humanité et son obstination à vivre libre.
5 : Maylis de Kerangal, Un monde à portée de main
À vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l’illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s’enchaînent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s’immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie. Si Paula veut comprendre le monde qu’elle peint, il lui faudra d’abord le saisir de ses mains.
6 : Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel
« Peut-être devait-il courir au commissariat le plus proche pour le dire au policier. Il était l’alibi d’Adam, sa porte de sortie devant ce cauchemar. Mais une peur diffuse, irraisonnable, le maintenait pétrifié dans son lit. » La Haye, Pays-Bas. Aux yeux de tous, Alissa est russe. C’est d’ailleurs la langue qu’elle enseigne au lycée. Pourtant lorsque Kirem, un de ses élèves, lui rend des copies en tchétchène, elle n’en parle à personne. Ce jeune réfugié est aussi sombre et renfermé que son frère est extraverti et solaire. Quand un attentat est perpétré au lycée, une enquête est ouverte. Tous trois ont menti. Jusqu’où iront-ils pour cacher la vérité?